Après une brève introduction par Hannah qui a évoqué le festival "la poésie est une oreille" et notamment l'événement du mercredi 7 juin à 19h30 à la Capsule, dans lequel Anaïs Escot fera sa première lecture publique de poèmes, la poétesse s'est exprimée sur son travail et son rapport à la langue et aux émotions. Anaïs associe l'émotion à l'écriture, et considère la poésie comme quelque chose qui vient à la rescousse de...IL FAUT ECRIRE ! Et pour Anaïs il faut aussi oraliser, modifier, transformer ses poèmes pour les donner à écouter, pour mieux entendre, pour faire une performance! Et c'est réussi! Le silence se fait, l'auditoire écoute et la parole se libère!

On lui a dit (dixit Michaud) que sa poésie était "la poésie du désastre", peut-être, puisqu'il y a du chagrin, mais aussi une volonté d'aller au delà de la perte, en se laissant troubler par les paysages et ses expériences personnelles. 

Hannah et Anaïs ont lu quelques poèmes, donc trois ciels au-dessus et beaucoup de monde ce monde. les élèves ont réagi en essayant de donner leur interprétation des poèmes, et celles-ci ont parfois dérouté l'autrice. Dans Trois ciels au-dessus, les élèves y ont vu du sacré, comme les trois ordres. Par contre, ils ont saisi le lien avec l'immensité mais aussi le fait que nous sommes RIEN, ou presque, juste, jusqu'un point.

Si vous avez envie d'entendre Anaïs et d'autres poètes et poétesses ont vous attend sur les événements du festival "la poésie est une oreille" . Le programme sera bientôt disponible au CDI.

Merci à Mme Serveau et aux élèves de 2GT5 pour leur écoute et leurs interventions.

Merci à Anaïs!

Merci à Hannah